Dans une lettre envoyée aux Calédoniens, le président de la République Emmanuel Macron a demandé, mardi, « la levée ferme et définitive de tous les barrages » dans l’archipel du Pacifique sud, dans un contexte toujours tendu par les émeutes nées de la réforme électorale rejetée par les indépendantistes.
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Le président de la République Emmanuel Macron a demandé, mardi, « la levée ferme et définitive de tous les barrages » en Nouvelle-Calédonie et « la condamnation des violences sans faux-semblants » dans une lettre envoyée aux Calédoniens.
« La situation dans laquelle la Nouvelle-Calédonie a été réduite par quelques-uns demeure inadmissible et ceux qui l’ont encouragée devront répondre de leurs actes », écrit le chef de l’État qui s’était rendu sur place le 23 mai.
Rappelant qu’il a décidé de ne pas convoquer de Congrès pour adopter le projet de réforme électorale constitutionnelle à l’origine des émeutes de mai, le président appelle « à la constitution d’un nouveau contrat social calédonien ».
« Ce dialogue devra naturellement porter sur la nature des liens qui seront tissés avec la France, des liens unissant sans entraver, des liens de solidarité mutuels », écrit-il.
« Il faut toujours plus de temps pour construire que détruire. Mais la patience est toujours la condition de l’espérance », conclut-il.
Signe d’un très lent retour à la normale après cinq semaines de troubles, les écoles ont rouvert lundi, tout comme l’aéroport international de Nouméa, tandis que l’entrée en vigueur du couvre-feu nocturne a été repoussée de 18 h à 20 h.
Mais, dans ses rues, la capitale du territoire français du Pacifique sud porte encore les marques des violences : bâtiments brûlés, dont des établissements scolaires, barrages des indépendantistes, contre-barrages des non-indépendantistes…
Avec AFP