vendredi, juin 14, 2024
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après la condamnation de Hunter Biden pour une acquisition illégale d’arme à feu, le camp Biden affiche son respect de la justice


Le président américain, Joe Biden, s’entretient avec son fils Hunter Biden, à la base aérienne de New Castle, dans le Delaware, le 11 juin 2024.

Une semaine de procès, un dossier incontestable et trois heures à peine de délibération : le procès de Hunter Biden, le fils du président américain, ne s’est pas éternisé. Mardi 11 juin, le prévenu, âgé de 54 ans, a été condamné pour l’ensemble des faits qui lui étaient reprochés par les douze jurés du tribunal de Wilmington (Delaware). Hunter Biden était accusé d’avoir menti au sujet de son usage fréquent de drogues au moment de l’acquisition d’une arme à feu en 2018, conservée illégalement pendant onze jours. En septembre, un autre procès l’attend, cette fois à Los Angeles, pour des faits de fraude fiscale.

Les auditions successives de témoins, pour certains étroitement liés à Hunter Biden, comme sa propre fille Naomi, ont dessiné le portrait d’un homme dominé par ses démons. A l’époque des faits, il consommait régulièrement du crack, surtout depuis la mort tragique de son frère Beau. Destiné à une carrière publique, enfant prodige de la famille, ce dernier est décédé d’un cancer du cerveau en 2015. Sa veuve, Hallie Biden, a ensuite commencé une relation amoureuse avec Hunter Biden, entre 2016 et 2019. C’est elle qui, un jour de 2018, a découvert une arme à feu dans le pick-up appartenant au fils de Joe Biden. Elle décida alors sur un coup de tête de s’en débarrasser, en la jetant dans la poubelle devant une supérette.

Le juré numéro 10 a été interrogé anonymement par la chaîne CNN et par le quotidien Washington Post. Selon lui, les jurés étaient partagés, à six contre six, lundi soir, au moment d’un premier décompte, au sujet de la culpabilité de Hunter Biden. Selon son récit, la politique et l’identité de son père n’ont jamais pesé. En revanche, la diffusion d’extraits de son autobiographie à l’audience, intitulée Beautiful Things (Gallery Books, 2021), aurait fortement impressionné les jurés. Hunter Biden y détaillait sans ambages les tourments de la drogue et ses aventures sexuelles sordides.

« Personne dans ce pays ne se trouve au-dessus de la loi »

« Au bout du compte, ce dossier ne portait pas seulement sur une addiction, une maladie qui hante des familles à travers les Etats-Unis, dont la famille de Hunter Biden », a expliqué David Weiss, le conseiller spécial à l’origine de l’accusation. Selon ce dernier, ce sont les choix opérés par le condamné « et la combinaison des armes et des drogues qui ont rendu sa conduite dangereuse ». David Weiss a rendu hommage à l’équipe de juristes et magistrats qui l’a assisté, dans un effet miroir saisissant avec la déclaration d’Alvin Bragg, le procureur de Manhattan, à l’issue de la condamnation de Donald Trump. Les mots étaient presque identiques. « Personne dans ce pays ne se trouve au-dessus de la loi, a dit David Weiss. Chacun doit être responsable de ses actions, dont ce prévenu. »

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