L’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) a officiellement nommé à sa tête le premier ministre néerlandais Mark Rutte, mercredi 26 juin. Les ambassadeurs des trente-deux pays de l’OTAN ont entériné cette nomination à l’occasion d’une réunion du conseil de l’Atlantique Nord, l’instance politique dirigeante de l’Alliance.
La voie était dégagée pour M. Rutte après le retrait, la semaine dernière, de la candidature du président roumain, Klaus Iohannis.
M. Rutte, 57 ans, devrait prendre ses fonctions de secrétaire général le 1er octobre, en remplacement du Norvégien Jens Stoltenberg, nommé en 2014 et dont le mandat a été renouvelé quatre fois.
Alors que M. Rutte avait annoncé, à l’été 2023, sa démission du gouvernement néerlandais – il dirige depuis un gouvernement d’affaires courantes –, il est apparu à partir de l’automne comme le candidat idéal pour remplacer M. Stoltenberg. S’il n’est pas un spécialiste des questions de défense, sa longévité au pouvoir, son entregent et sa science du compromis ont été autant d’atouts.
Il prendra la tête de l’Alliance atlantique dans un monde en pleine incertitude politique, des deux côtés de l’Atlantique, et dans une Europe en guerre.
Outre le conflit en Ukraine, il pourrait avoir à composer avec une nouvelle présidence de Donald Trump, si le milliardaire américain, très critique sur le rôle de l’OTAN , devait retrouver la Maison Blanche après les élections en novembre.
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