Alors que les Etats-Unis tentaient ces derniers jours d’obtenir une désescalade, le chef de la diplomatie israélienne, Israël Katz, a menacé mardi le Hezbollah de destruction à l’issue d’une « guerre totale ». Et l’armée israélienne a approuvé des « plans opérationnels pour une offensive au Liban ».
Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a lui averti le lendemain qu’« aucun lieu » en Israël ne serait épargné par les missiles de son mouvement en cas d’attaque.
La guerre à Gaza, déclenchée à la suite d’une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre, a entraîné une multiplication des affrontements à la frontière israélo-libanaise entre l’armée israélienne et le Hezbollah – un allié du mouvement terroriste palestinien – qu’un conflit meurtrier a déjà opposés en 2006.
Ces affrontements ont fait au moins 478 morts au Liban, dont 93 civils et plus de 305 combattants du Hezbollah, selon un décompte de l’Agence France-Presse basé sur les données du mouvement et des sources officielles libanaises.
L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
Contribuer