Le 18 juillet, j’accueille le président Macron au Royaume-Uni pour le sommet de la Communauté politique européenne. C’est l’occasion pour nos deux pays d’ouvrir ensemble un nouveau chapitre de leur histoire commune.
Face aux défis immenses qui se présentent à nous tous, le nouveau gouvernement britannique estime qu’il est non seulement important, mais essentiel, d’approfondir notre coopération. C’est pourquoi nous sommes déterminés à redéfinir notre relation avec l’Europe et à donner un nouvel élan à notre relation bilatérale.
Le palais de Blenheim, dans l’Oxfordshire, qui a vu naître Winston Churchill et où se tient le sommet du 18 juillet, nous rappelle à lui seul notre histoire commune. Il y a quatre-vingts ans, en juin, les Forces françaises libres débarquaient sur la plage de Sword en Normandie, aux côtés des soldats britanniques. Tous étaient prêts à donner leur vie, ensemble, au nom de la paix, de la liberté et de la démocratie : les mêmes valeurs qui nous unissent encore aujourd’hui.
Valeurs immuables
Cette année marque d’ailleurs un autre anniversaire important de notre histoire commune : les cent vingt ans de l’Entente cordiale. S’il est vrai que nous ne sommes plus liés par l’Union européenne, nous le sommes encore par beaucoup de choses. En tant que partenaires au sein du G7, en tant qu’alliés au sein de l’OTAN, en tant que collègues au sein du Conseil de sécurité des Nations unies et en tant que défenseurs de valeurs immuables.
Cela se vérifie également à un niveau plus humain. Les Britanniques et les Français sont des voisins, des confrères européens et des amis. Nous partageons des passions et des intérêts communs comme le sport, l’art et la littérature, tout l’alphabet culturel de A comme Arsenal à Z comme Zola, des choses qui illuminent nos vies. Les Jeux olympiques et paralympiques de Paris suscitent déjà un grand enthousiasme dans tout le Royaume-Uni. Par tous ces aspects, et par bien d’autres encore, l’esprit de l’Entente se perpétue.
Lors de la rencontre du 18 juillet, cet esprit est pour nous une source d’inspiration afin de relever les nouveaux défis qui se présentent. Le président Macron et moi-même nous pencherons sur les questions les plus urgentes auxquelles notre continent et le monde sont confrontés, qu’il s’agisse de la sécurité européenne, de l’urgence d’un cessez-le-feu à Gaza, du changement climatique ou de l’immigration clandestine.
Je n’aurais jamais cru, de mon vivant, entendre le grondement de la guerre retentir en Europe. Je n’aurais jamais cru qu’un dirigeant choisirait une voie aussi absurde et destructrice. Et pourtant, le président russe, Vladimir Poutine, a fait ce choix. Notre détermination à lui faire face ne doit jamais flancher.
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