« Islamo-nationalistes » de Hayat Tahrir Al-Cham (HTC, Organisation de libération du Levant), devenus les nouveaux maîtres de la Syrie, Armée nationale syrienne (ANS), milices kurdes du nord-est du pays, djihadistes de l’organisation Etat islamique (EI)… La guerre civile syrienne a donné naissance à une insurrection protéiforme, dont les composantes poursuivent souvent des objectifs antagoniques, sous l’influence de nombreux acteurs extérieurs.
Bien que le HTC soit parvenu à imposer son autorité, le risque d’une reprise des hostilités à grande échelle, voire d’une partition de ce pays toujours morcelé, ne peut être écarté. Le chef de HTC, Ahmed Al-Charaa, plus connu sous son nom de guerre, Abou Mohammed Al-Joulani, a toutefois promis, samedi 14 décembre, la dissolution de tous les groupes armés, dont le sien, pour fonder une armée sur la base de la conscription volontaire.
Qui sont les protagonistes de ce conflit complexe, que l’offensive de HTC a brutalement tiré de l’oubli presque général où l’avait plongé la reconquête, par le régime de Bachar Al-Assad, de la majeure partie des zones rebelles, avec l’appui décisif de la Russie, du Hezbollah libanais et des gardiens de la révolution iraniens ?
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