Dmitri Peskov, porte-parole de la présidence russe, a estimé, dans des propos rapportés par l’agence de presse russe Interfax, que « pour appeler un chat un chat, il s’agit d’une offre d’achat d’aide. Il ne s’agit pas de continuer à la fournir à titre gratuit, mais de la fournir sur une base commerciale. Il est bien sûr préférable de ne pas fournir d’aide », après que le président américain, Donald Trump, a dit, hier lundi, qu’il souhaitait négocier un « accord » avec l’Ukraine pour que Kiev offre une « garantie » sur ses terres rares, notamment, c’est-à-dire des matériaux très utilisés dans l’électronique, en échange de l’aide américaine contre la Russie.
Le chancelier allemand, Olaf Scholz, a critiqué cette proposition la qualifiant de « très égoïste et égocentrique », a rapporté le Spiegel. S’exprimant à l’issue d’une réunion informelle des dirigeants européens à Bruxelles, M. Scholz a rappelé que l’Ukraine devait d’abord être aidée à « se remettre sur pied » et que ses ressources devaient être utilisées pour la reconstruction après la guerre.
