Selon des projections du Parlement européen, les groupes politiques de droite, des socialistes et des centristes conservent à eux trois réunis une majorité au sein de l’Institution à l’issue des élections de dimanche, et ce malgré la progression de l’extrême droite.
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Les groupes politiques de droite, des socialistes et des centristes conservent à eux trois réunis une majorité au Parlement européen malgré une progression de l’extrême droite lors des élections dimanche 9 juin, selon des projections publiées par cette institution.
Avec 181 sièges prévus pour le Parti populaire européen (PPE, droite), 135 pour les Socialistes et démocrates (S&D) et 82 pour Renew Europe (centristes et libéraux), ces groupes formant actuellement la « grande coalition » au sein de laquelle se forgent les compromis dans l’hémicycle européen cumuleraient, selon ces calculs, 398 sièges sur un total de 720.
Cette majorité serait toutefois moins large que celle du Parlement sortant.
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Poussée de l’extrême droite en France et en Allemagne
Le PPE, le parti de la présidente de la Commission européennes Ursula von der Leyen, gagnerait quelques sièges, tandis que Socialistes & Démocrates serait en léger recul et que Renew Europe, qui compte dans ses rangs le parti Renaissance du président français Emmanuel Macron, perdrait une vingtaine de sièges.
L’extrême droite a enregistré une poussée notable en France et en Allemagne, où elle devance respectivement les partis des dirigeants Emmanuel Macron et Olaf Scholz.
Dans l’hémicycle européen, ces forces d’extrême droite sont divisées essentiellement en deux groupes, qui pourraient toutefois êtres reconfigurés dans la foulée du scrutin.
Le groupe des Conservateurs et réformistes européens (ECR), rassemblant notamment le parti post-fasciste Fratelli d’Italia de Giorgia Meloni et le PiS polonais, gagne deux sièges selon les projections.
Tandis qu’Identité et démocratie (ID), où siègent le Rassemblement national (RN) français et la Lega italienne, progresserait de 49 à 62 sièges. ID a récemment exclu de ses rangs l’AfD allemande, dont les gains vont gonfler les rangs des non inscrits. Le Fidesz du Premier ministre hongrois nationaliste Viktor Orban figure aussi parmi les non inscrits.
Avec AFP