![Lors d’un rassemblement appelant à conclure l’accord d’échange devant le bureau du premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, à Jérusalem, le 11 février 2025.](http://img.lemde.fr/2025/02/12/0/0/8192/5464/664/0/75/0/8bd23f7_sirius-fs-upload-1-iledj6yfskwj-1739352405957-913365.jpg)
Le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas plie, mais ne rompt pas encore. Et seul Benyamin Nétanyahou décidera de son sort. Pour garder la main, et alors que la fin de la première phase de l’accord approche, le premier ministre israélien recrée de l’ambiguïté, à la suite de l’ultimatum adressé au Hamas, lundi 10 février, par le président américain, Donald Trump, enjoignant au groupe de libérer « tous les otages ». Ces déclarations sont intervenues après que le mouvement islamiste avait déclaré suspendre la libération des otages accusant Israël de violer le cessez-le-feu.
Mardi, pas moins de quatre déclarations ont été publiées dans la foulée de la réunion du cabinet de sécurité israélien : l’une officielle, venant de M. Nétanyahou, et trois autres émanant de « responsables politiques » anonymes, brouillant le message initial. Depuis, personne en Israël ne semble en mesure de dire si l’offensive contre le Hamas est sur le point de recommencer.
Peu après 20 heures, mardi, le bureau du premier ministre envoie un communiqué : « Si le Hamas ne rend pas nos otages d’ici à samedi midi, le cessez-le-feu prendra fin, et l’armée israélienne reprendra des combats intenses jusqu’à la défaite finale du Hamas. » Un détail manque, de combien de personnes parle-t-il ? Un premier responsable politique anonyme assure à la presse israélienne que tous les membres présents à la réunion du cabinet de sécurité soutenaient l’ultimatum du président américain et demandaient que le Hamas relâche tous les otages.
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