Les ministres des affaires étrangères de l’Union européenne ont décidé, lundi 27 janvier, d’assouplir le régime de sanctions qu’elle impose à la Syrie depuis le début de la guerre civile en 2011. « Nous sommes parvenus à un accord politique pour commencer à alléger ces sanctions, s’est félicitée Kaja Kallas, la cheffe de la diplomatie européenne. Cela pourra donner un coup de fouet à l’économie syrienne et l’aidera à se remettre sur pied. »
Concrètement, la feuille de route adoptée par les ministres prévoit une suspension graduelle des sanctions, selon les engagements du nouveau régime syrien dirigée par Ahmed Al-Charaa, notamment en matière de gouvernance, de respect des minorités et des droits humains. Ces décisions sont réversibles. En cas de recul du régime syrien, les sanctions pourront être de nouveau appliquées.
Selon plusieurs sources diplomatiques, les sanctions contre les secteurs de l’énergie, des transports, et même des institutions financières, qui faisaient l’objet encore d’un certain désaccord entre les Vingt-Sept ces derniers jours, bénéficieront d’une première suspension d’un an. Néanmoins, il faudra encore attendre quelques semaines pour que cette décision soit effective. « Différents groupes de travail technique doivent encore préciser à Bruxelles le contour exact des levées de sanctions », précise un diplomate européen.
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